Le journalisme, une profession mal compris
Le journalisme est un métier noble et les journalistes sont des professionnels qui exercent ce métier avec beaucoup de soins pour le rendre plus crédible vis-à-vis de leurs lecteurs.
D’abord, comme nous le savons très bien, il y a deux types de presse, c’est-à-dire la presse parlée et la presse écrite. La parole et les mots sont des outils et des armes très efficaces dans la bouche et dans la plume des journalistes et les détenteurs du pouvoir médiatiques
On dit toujours que le journalisme est une troisième force dans un état de droit, mais en réalité on peut dire haut et fort que c’est une première force par excellence. Ce sont eux qui conduisent un homme au sommet de l’Etat ou vice-versa. Ce sont eux qui informent la grande masse de ce qui se passe autour d’eux à tous les niveaux. Sans ce métier nous serons dans un monde obscur et dépourvu de tous.
Les journalistes savent très bien jouer avec les mots. Ils ont une formation très poussée dans l’art de la manipulation de la parole et d’expression. Leurs cerveaux sont des véritables laboratoires qui foisonnent des linguistes, sociolinguistes, psycholinguistes et politico linguistes, chargés de tracer les trames du discours et d’analyser toutes les données avant de s’exprimer, qui selon les choix politiques des dirigeants du moment, conviendront le mieux aux peuples.
Ils ne faut pas oublier qu’aujourd’hui avec la professionnalisation de ce métier noble, nos journalistes savent enjoliver leur geste, leur discours et leur expression de manière à ce que les téléspectateurs, les auditeurs et les lecteurs jouissent de l’éloquence, de l’intonation et de la voix musicale et de l’écriture bien embellie chargés d’émotion, qui recouvrent un pouvoir aussi puissant que l’arme conventionnel. Parfois ils choisissent les mots les plus chargés d’affectivités pour exposer les scènes de leurs « morceaux choisis » pour atteindre l’être le plus profond de l’individu.
Malheureusement il existe des gens sans scrupules qui ne cessent de diaboliser ces soldats de tout terrain qui risquent leur sécurité à savoir leurs vies et celle de leurs familles afin de collecter des informations pour ensuite alerter l’opinion publique après avoir soigneusement vérifier, analyser et de les traiter d’une une manière hautement professionnelle avant de faire leurs publications.
On s’interroge sur la façon dont un représentant d’un groupe socioreligieuse a traité des journalistes en présence du Premier ministre lors d’une cérémonie religieuse dans un lieu considéré hautement sacré. Le sourire qui apparaissait sur les lèvres de cette dernière disait quelque chose en ce moment précis. Méfiez-vous des carapates cher Premier ministre ! Souvenez-vous de ce fameux crachat envers Sir Aneerood qui faisait des bruits dans les années 95. « Ou enn tigitte plus piti ki bondié ». Apres la défaite de votre cher papa cette même personne avait changé son chien, laissant à terre cette dernière. On a aussi entendu dire à l’égard de Navin Ramgoolam « You are my God » en échange d’un ticket.
De temps en temps des crachats aussi puanteurs s’échapperont comme des virus pour empoisonner la coexistence pacifique qu’on a nourrit, forgé, galvanisé et cristallisé pendant des siècles dans cette petite île paradisiaque. Un grand coup de chapeau pour ces sages des conseils des religions qui ont énergiquement exprimé leurs quiétudes face à ce genre propos qui peuvent mettre en péril l’harmonie sociale.
L’intelligence humaine a toujours exigé toute forme de propos dangereux qui occultent les horizons intellectuels entre des sales hypocrites et des gens honnêtes, n’a pas sa place dans une société démocratique. On devait mettre un point final à ce genre des remontrances qui peuvent contaminer l’esprit de nos jeunes, qui par définition subiront l’érosion de l’égoïsme collective.
Nos valeurs démocratiques devaient être préservées à tout prix. Les valeurs religieuses ont aussi leurs places. Les soi-disant représentants auto-proclamés croient que les religions appartiennent à eux, comme-ci leurs propriétés privées. Ils s’appuient sur le levier de la religion afin qu’ils puissent transgresser les limites et violer tous les paramètres religieuses pour sacraliser les politiciens corrompus et malhonnêtes et en même temps diaboliser des personnes intègres et honnêtes qui prônent le vrai sens du patriotisme. Le devoir envers le pays et l’obligation envers nos futures générations n’ont aucune importance pour eux. Sachez que nos enfants ne manqueront jamais à nous culpabiliser pour la moindre faille car les démons auxquels nous faisons face aujourd’hui puissent surgir en tout homme, tout groupe et toute ethnie d’une manière collective. Pourriez-vous un jour assumer la responsabilité de terrible héritage que vous allez laisser derrière vous ?
Pire encore, aujourd’hui, on menace les journalistes qui ne font que leurs boulots dans des conditions très pénibles 24 sur 7 pour informer et alerter l’opinion public car ces tortues inertes et englouties dans leurs léthargies ne ratent aucune occasion pour rentrer dans leurs carapaces à la moindre alerte du courant de haine qui déchaine sur nos têtes et enseveli notre société dans toute sa largeur. Un courant de haine et de dédain qu’ils ont eux même semé. « mwa mo pa aste la gazette mwa ». Renchérit-il en toute arrogance et cela en présence du Premier ministre. Quelle honte pour nos valeurs démocratiques et surtout nos valeurs religieuses dans des moments intenses de la piété dans un lieu sacré.
On n’oubliera jamais encore comment on a refoulé des journalistes par les « chamchas» d’Alvaro Sobrinho lors d’un point de presse à Ebène. L’ironie du sort, on est devenu des étrangers dans notre propre pays et un étranger qui décide ce qu’il faut faire même cela porte atteinte à nos droits fondamentaux garantis par notre constitution. D’où vient cette audace et où allons-nous ? Nul ne peut exercer une autorité de cette envergure sans la bénédiction de forces occultes. Qui sont ces personnes qui se cachent sous le manteau de ce milliardaire ?
Ressaisissez-vous messieurs-dames si vous avez l’âme et la conscience! Si aujourd’hui vous acceptez le moindre sentiment de honte ou de culpabilité, vous serez condamné à affronter la profondeur de cette culpabilité face à l’histoire. Pourquoi donc, ignorez-vous cela ?
Donc, laissez les journalistes d’exercer leur métier en toute liberté. Leur profession les oblige de diffuser les informations que ce soit à la télé, à la radio ou à travers les journaux.
Imaginez un beau jour en se réveillant le matin les stations de la radio et de la télévision sont éteintes ou les portes de la presse écrite sont fermées, que feriez-vous ? Est-ce-que vous allez tourner vers ce messieurs qui prétendre d’être un extraterrestre qui dis, « mwa mo pa aste la gazette mwa » pour savoir ce qui se passe autour de vous ? S’il vous plait, cessez cette mascarade ! Votre ignorance deviendra vite une excroissance qui rongera les franges de votre égoïsme et vous allez terminer votre course directement dans la falaise.