Johnson Roussety, leader du Front Patriotique Rodriguais écologique (FPRe), demande à l’Assemblée Régionale (AR) de prendre sa responsabilité dans ce qu’il considère être des scandales. Tout d’abord sur le cas des 265 travailleurs licenciés, puis en ce qui concerne l’importation des véhicles et ensuite au sujet de la découverte alléguée de trésor à St Francois. C’était lors de sa conférence de presse hebdomadaire tenue ce mardi 16 juillet à son siège social à Camp du Roi.
D’emblée le leader du FPRe a precisé que le recours à la section 4 du “contract of employment” mentionnée dans la lettre adressée aux 265 travailleurs pour leur informer de la résiliation de leur contrat fait croire qu’ils sont fautifs. Cette section prévoit le licenciement dans des cas spécifiques, notamment en cas de “insubordination”, “misconduct” ou mauvaise performance. Mais dans une conférence de presse l’Island Chief Executive (ICE), selon Johnson Roussety, aurait fait comprendre que leur licenciement est rendu nécessaire pour des raisons de l’illégalité sans donner plus de précision. “Which is which?” s’est-il demandé. Pire, d’après lui l’ICE leur a esquissé qu’ils seront réembauchés dans quelques mois. Il pose la question de savoir comment l’ICE peut-il se substituer à la PSC et le devancer dans un recrutement qui reste encore à être entrepris? Le leader du FPRe réitère donc que la PSC vienne faire le recrutement sur place car, selon lui, la confiance n’y est plus dans le système tombant sous la responsabilité du Chef Commissaire.
Autre scandale selon le dirigeant du FPRe c’est l’absence de “rule of law” concernant la loi controversée interdisant l’importation des véhicles de plus de sept ans. Il se dit outré de constater une politique de deux poids et deux mesures. Comment se peut-il que des véhicles de plus de sept ans continuent à arrriver sur le territoire, malgrè la loi interdisant l’importation de cette catégorie de véhicules?
Abordant la question du trésor qui aurait été découvert à St Francois, il considère que depuis l’avènement de l’autonomie, l’AR a tout le pouvoir sur tout ce qui concerne la terre, la forêt, les archives, les arts et le “museum”, entre autres. Il ne comprend pas pourquoi l’AR peine à agir. Il fait un appel aux autorités locales d’initier des procédures légales afin de “take over’ le site. Johson Roussety déplore qu’un Commissaire puisse parler en son nom personnel alors que c’est une affaire qui concerne l’AR. Plus que la valeur monétaire, cette découverte aurait dû être utilisée comme une patrimoine pour valoriser Rodrigues et attirer des touristes. Il a été critique envers les autorités pour l’absence de communication et le flou entourant ce sujet d’importance territoriale.