“Ou travaille are pioche, ou pas amene pioche?“
La flamme des jeux des iles de l’océan indien qui devait attérir à Rodrigues vers les midi par le premier vol de ce samedi 6 juillet a raté l’avion. Si la délégation officielle pour la cérémonie y relative étaient de la partie, la torche, elle, est restée à Plaisance. Certains évoquent des problemes techniques, d’autres pensent que c’est une bourde professionnelle.
Les Rodriguais étaient nombreux depuis ce matin à attendre la flamme à l’aéroport de Plaine Corail ou sur les abords des routes où devait passer la flamme. Grande a été leur déception d’apprendre que la torche n’était pas à bord et qu’il faudrait attendre le prochain vol.
Entre temps tout était fin prêt pour accueillir la flamme au stade de Camp Du Roi. Mais la frustration des gens est palpable. “Zot, ou travaille are pioche, couma ou capave blier sa pioche la?” grognaientt quelques employés affectés a l’aménagements des logistiques dans les abords du stade. “Ene faute professionnelle grave sa. Pres pou 5 hres pas connait ki lere la flamme la pou arrive la. Mo croire nou pou sape la 2 hres dimatin meme la. Ou capave croire? Pas possible.”
A l’heure ou nous mettions sous presse, la flamme était toujours attendu à Camp du Roi lieu où la cérémonie officielle doit avoir lieu.
Rappelons que cette tradition de la flamme, qui symbolise la paix et l’amitié entre les peuples, est calqué sur la flamme des jeux olympiques. Si la flamme olympique a été introduite pour la premiere fois en 1928 à Amsterdam, la premiere cérémonie telle quelle, de l’allumage au passage de relais de la torche, a eu lieu en 1936 lors des jeux olympiques d’été à Berlin.