« Y aurait-il un deal ? »
Le trésor apparemment découvert dans la vallée de St François et annoncé vers le début du mois de juillet dernier, continue d’alimenter les rumeurs à Rodrigues. Les gens sont toujours sur leur faim en ce qu’il s’agit de la réalité entourant toute cette affaire, même si l’effervescence des premiers jours semble être quelque peu atténuée. Il y a à peine quelques visiteurs pour se rendre sur le lieu, et ce durant le weekend, contrairement à l’affluence il y a trois semaines de cela, selon certains observateurs. Même la garde policière semble être plus relaxe avec seulement quelques éléments surveillant de loin. Une sorte d’accalmie qui intrigue certains.
« Y aurait-il un deal quelconque ? » se demande Jocelin Louis membre en vue du Mouvement Indépendantiste Rodriguais (MIR), rencontré sur place ce dimanche 4 Aout. D’autant plus qu’il dit être témoin d’une visite en catimini et bizarre, selon lui, de certaines personnes vraisemblablement venant de Maurice, mais non accompagnées des membres du gouvernement régionale. Il s’agirait, selon toute probabilité d’après lui, des membres d’une délégation du National Heritage Fund qui ont été vus en train d’examiner et observer minutieusement les alentours du site avec la prise de photos sur le terrain. Il n’est pas en mesure de connaitre pour l’instant la teneur de leur mission. D’où son insistance à « maintenir la garde en s’installant auprès du site aussi longtemps que cela nécessitera ».
Le dirigeant du MIR est catégorique comme il l’a toujours été : « Le peuple Rodriguais doit savoir ce qui se trame en ce lieu devenu célèbre. Si le trésor est déterré il doit rester à Rodrigues. Le peuple doit pouvoir décider du sort du trésor, s’il y en a. » A une question de savoir ce qu’il ferait s’il avait le trésor en main, il a déclaré que sa valeur monétaire pourrait servir au développement dans différents domaines à Rodrigues, tel que la santé, le secteur de l’eau, l’agriculture, l’élevage, la pêche hauturière, et le tourisme, entre autres. « Mais c’est au peuple de décider, pas le gouvernement régional et encore moins le gouvernement central, » insiste-t-il. « C’est notre façon à nous au MIR de voir les choses. »
Nous n’avons pu vérifier s’il s’agit effectivement ou non d’une délégation de la National Heritage Fund.
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